Bouteilles Stanley, exfoliants Tree Hut, gouttes autobronzantes Drunk Elephant, moules à glaçons de toutes sortes, organisateurs d’aliments, baumes à lèvres Summer Fridays, sérums au rétinol… Il n’est pas rare de nos jours d’entendre chez les jeunes une phrase de type « J’ai vu ça sur Tiktok ! » ou « Tiktok me l’a fait acheter ! ».
Qui est à la base de ces modes?
La réalité est que ce n’est pas l’application de partage de vidéos qui leur ont fait acheter un produit en particulier : ce sont les gens sur l’application, mais plus précisément, les influencers. Les influenceurs sont des personnalités publiques, qui, grâce à leur grande audience majoritairement composée d’adolescents et de jeunes adultes, ont le pouvoir d’influencer et de convaincre à acheter tel ou tel produit. Souvent payés pour promouvoir le produit en question, ils créent des vidéos accrocheurs qui tentent de persuader leur audience qu’ils en ont besoin dans leur vie pour mieux vivre.
Toutefois, toute mode (ou encore pire, toute « Tiktok Trend ») prend éventuellement fin. Ces frénésies temporaires finiront éventuellement dans la friperie du quartier ou dans un dépotoir. Les conséquences environnementales désastreuses de ces modes en ligne viennent soulever la question du rôle des influenceurs dans ce phénomène alarmant. En effet, ces derniers ont la tâche de publiciser des produits à un auditoire influençable qui cherche à se conformer dans la société. La pression sociale d’avoir ce qui est « in » est donc un enjeu particulièrement sensible pour eux.
Crise environnementale des temps modernes
En 2024, dans un monde avec des problèmes environnementaux graves, il est critique que ces promoteurs remettent en question les valeurs et les comportements qu’ils encouragent. Ils sont en effet un modèle que, collectivement, des millions de jeunes suivent à la lettre. Ils ont donc une opportunité en or de promouvoir des comportements plus écoresponsables et des produits durables et intemporels dans le temps (qui ne deviendront pas un jour « out »). Il est grandement temps que les choses changent. Il est en effet assez troublant de visionner sur son feed des jeunes adolescents suivre une routine de beauté de 20 étapes contenant du rétinol (un antiride…). Avoir la chance d’avoir un public si attentif à ses gestes devrait devenir une opportunité de créer de grands changements à l’intérieur de cette culture toxique et définitivement non durable d’un point de vue environnemental.
Nouvelles tendances positives : sont-elles là pour rester?
Certains d’entre eux ont heureusement créé des séries nommées « de influencing » ou « under-consumption core » où ils tentent d’un côté de démotiver les gens à acheter les plus récentes tendances, par exemple en raison de leur côté bon marché et non pratique, ou de les motiver à garder des objets le plus longtemps possible.
Bref, il est d’espérer que ces nouvelles capsules ne seront pas une mode temporaire, mais bien pour rester.