Une simple trend ChatGPT starter pack remet sur la table l’utilisation des IA au sein de l’art .
Les outils et les applications d’intelligence artificielle sont devenus communs à nos vies. On les utilise plusieurs fois dans nos tâches quotidiennes telles qu’écrire un e-mail, ou faire un rapport . La Gen Z est l’une des plus grosses consommatrices l’utilisant comme un assistant de vie. Tandis que les autres générations voient cela comme un remplacement de Google. L’IA est présente dans tous les domaines, mais il y en à un où son utilisation fait énormément controverse : l’art. Ce débat fut sorti du placard, notamment avec le hashtag « starterpacknoAI ».
La création du phénomène mondial
Tout commença sur les réseaux sociaux en avril 2025. Plusieurs personnes utilisent ChatGPT pour faire un dessin d’elles et de leurs « starter pack ». Ce qui consiste à se décrire à travers des objets préférés, des passions ou encore ses habitudes les plus caractéristiques. Ce phénomène devient viral avec plus d’un million de publications sur Instagram. Plusieurs influenceurs et marque tels que Huda Beauty ont contribué à ce challenge en vogue.
Tendance devenue mondiale, plusieurs sites relayent l’information et donnent des conseils pour comment arriver à ce résultat. Pour ce faire, il faut écrire un prompt précis comme celui-ci pour que ChatGPT fournisse une image nette et semblable aux autres. Ensuite il créer votre kit de démarrage, une figurine de soi-même avec des objets sur le côté recouvert d’un film transparent comme une poupée.
Début de la riposte contre les IA
Suite aux millions de post, plusieurs artistes ont montré leur mécontentement en pointant du doigt l’utilisation d’IA générative pour créer une image. Ils démontrent que pour l’instant, ce n’est juste qu’une tendance sur les médias sociaux, mais que des marques pourraient se tourner vers des intelligences artificielles plutôt que de réelles personnes pour leurs publications. Une réelle attaque au sein de la communauté artistique.
Pour faire passer leur message et surfer sur le buzz de cet engouement, la communauté artistique a lancé la contre-attaque avec le hashtag « starterpacknoai ». Initiative du dessinateur français Patouret, elle a pour but de rendre les gens plus créatifs, manuels et authentiques. En effet, avec l’utilisation d’intelligence générative, tous les modèles se ressemblent, on perd alors la personnalité et la singularité de chacun.

Grâce à ce mouvement atteignant les milliers de publications, plusieurs créateurs de contenu ont à travers leurs milieux artistiques de prédilection créer leurs pack de démarrage 100% fait main ; dessins, sculpture, photo…
Les conséquences de l’utilisation excessive d’intelligence artificielle
Outre le fait de cet engouement sur internet, cela pose de réelles questions sur notre usage d’IA comme OpenIa, Chatgpt.
Des questions de créativité, telles que soulève le mouvement « starterpack sans IA » mais aussi de droits. On a pu voir l’année dernière plusieurs mouvements de doubleurs s’inquiéter de leurs avenirs, en France comme au Japon. Avec les intelligence artificielle génératives, il est accessible à tous de faire la voix de personnages connus tels que San GOKU ou de Jimmy Carrey. Une vraie préoccupation alors que les gouvernements essayent de maitriser avec des amendements, mais sans réelle loi applicable.
Par ailleurs une question éthique se pose aussi. Une recherche sur ChatGPT correspond à un verre d’eau. De plus cela génère environ 4,32 grammes de CO₂, soit 4 à 5 fois plus qu’une recherche Google. Un désastre environnemental que des spécialistes essayent de contrôler et de sensibiliser la population.
Vous pouvez cliquer ici pour vous renseignez d’avantages sur l’impact environnementale des IA.